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 Eïthrandil l'elfe noir

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Eïthrandil
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MessageSujet: Eïthrandil l'elfe noir   Eïthrandil l'elfe noir Icon_minitimeVen 30 Mai - 19:44

J'ai pris, pour l'histoire un elfe noir, n'en déplaise aux autres elfes habitants la forêt^^
--------------------------

Je me nomme Eïthrandil, je suis un elfe noir, notre peuple vient de la lignée des elfes, il y a 900 ans, une partie du peuple elfique s'est rebellé contre les interdictions et contraintes posées par notre reine. Notre peuple est plutôt barbare, contrairement à la pluparts des elfes qui respectent la nature et ne peuvent pas faire de mal à une mouche, les lâches! C'est en partie pour cela que notre peuple à fui la terre d'Ormegion et nous sommes réfugiés dans les collines, à l'est de la contrée orque de Zâk-Rohl où les animaux sont nombreux et où nous pouvons pratiquer un de nos loisirs favoris, la chasse.
Malheureusement, en quittant les terres sacrées, nous perdîmes notre éternelle longévité mais gardons néanmoins une vie assez longue ( les plus vieux peuvent atteindre 500 ans en moyenne ).


Je suis donc plutôt jeune, je n'ai que 40 ans mais je suis, sans me vanter, un des meilleurs chasseurs de notre ville et n'éprouve pas de mal à tuer des créatures dotées d'intelligence si nécessaire. J'ai atteint l'âge où l'on doit faire ses preuves : pendant 50 ans, le jeune elfe noir dois partir hors de son village et explorer le monde, se développer et acquérir un maximum de trophées en triomphant des créatures ennemies telles que les orques, les trolls et autres géants, qui sont les plus recherchés. Je partis donc de ma ville, quelque peu effrayé par le vaste monde qui s'offre à moi mais en même temps excité, car je savais que mon aventure allais être périlleuse, il est important de dire que 45% des elfes ne reviennent jamais!



Mes premières journées furent ennuyeuses, le paysage ne changeant pas beaucoup et rien de nouveau ne m'apparaissait. Je n'eu pas de mal à vaincre un sanglier qui chargeais à ma rencontre, ils détestent voir quelqu'un entrer dans leur territoire. Je suis armé, le plus souvent, de mon arc qui m'a été offert par mes parents quand j'avais 20ans, ainsi que d'une épée, assez courte mais bien aiguisée et d'une dague légèrement incurvée, offerte par le forgeron de notre ville.

J'allais me réapprovisionner près d'un ruisseau, lorsque j'entendis des voix, des voix humaines. Nous n'avons pas spécialement d'amitié envers les humains mais nous les laissons généralement tranquilles...généralement car il arrive que quand un des leurs se montre trop arrogant on se fâche et bien entendu, le tue. Je n'en ai personnellement jamais combattu, et voici peut-être ma première occasion!

A suivre


Dernière édition par Eïthrandil le Sam 31 Mai - 13:27, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Eïthrandil l'elfe noir   Eïthrandil l'elfe noir Icon_minitimeVen 30 Mai - 22:57

Je m'approchais discrètement du groupe d'humain pour les écouter. Ils n'étaient que deux, un était beaucoup plus vieux que l'autre et semblait expliquer quelque chose au plus jeune qui écoutait passionnément. Mais le jeune me vit, et, apeuré, appela ce qui semblait être son maître.
Ce dernier s'approcha de moi, me dévisagea quelques secondes, puis quand j'allais avancer, tendis la main devants lui en prononçant un mot, et je me retrouvais suspendu en l'air, tenu par la gorge par une main invisible qui se resserrait de plus en plus.
Il s'approchait lentement de moi, sans baisser sa main en me regardant d'un air supérieur. Il dit à son élève :
"Ah! Tu vois, ce n'est pas compliquer, si tu étudie bien tu pourra vaincre n'importe-quelle créature comme celle ci!"
Je pensais " Quoi??? moi une simple créature, si cet humain continue à se rapprocher comme ça il va voir de quoi est capable la créature!!!"
Et, bien évidemment, il continua de s'approcher, vous avais-je déjà dis que les humains étaient arrogants? Bref, pendant que je faisais semblant d'essayer d'enlever la main invisible sur ma gorge, je rapprochais lentement ma main gauche vers ma ceinture. Et lorsqu'il fut à un mètre de moi, je saisi ma dague et d'un geste rapide lui trancha la gorge. Son élève hurla à la mort et se jeta sur moi, les yeux lui sortant de la tête. Il n'avait pas l'air très fort avec les armes et il n'avait qu'une épée grossièrement taillée. Je n'eu aucun mal à parer son attaque et à, pensais-je, le tuer, il se révèlera par la suite qu'il ne fut qu'assommé, je penserai à faire plus attention la prochaine fois...

Je commençais à nettoyer ma dague dans le ruisseau puis je dépouillai le cadavre du maître et le corps inanimé de son élève, récupérant quelques objets bizarres, sans utilité apparentes, mais néanmoins une épée de très bonne fabrication chez le vieux. C'est à ce moment là qu'une personne sorti d'un fourré, non loin.

C'était un elfe noir, semblait-il, immense, au moins deux mètres cinquante et des épaules larges comme celles d'un taureau, il avait les cheveux noirs et longs et était complètement rasé, comme si il n'avait jamais eu de barbe. Je n’étais jamais sortit de ma ville et n'avait jamais pensé qu'il pu y avoir d'autre races d'elfes noirs mais cette personne me disait que j'avais encore beaucoup de choses à apprendre.
Par sureté, je brandissais ma dague, encore mouillée en direction de l'inconnu mais celui-ci eclata de rire, ce qui est assez désagréable voyez-vous, et me parla :
"-Range ça! Tu n'en auras pas besoin contre moi! Je ne te veux pas de mal et j'espère que toi non plus, si?

-heu...non, pas spécialement.

-Parfait! Je me nomme Aarak, je viens des terres du nord, tu semble n'avoir jamais vu de personnes comme moi je me trompe?

-Eh bien, j'avoue que je suis assez étonné, je n'avais jamais pensé qu'il puisse exister des êtres aussi grands autres mis à part les trolls et les géants.

-Et si, nous sommes, comme toi, des elfes noirs mais après quelques années passées près de Zâk-Rohl, mon peuple décida d'explorer les terres au nord, les elfes interdisant formellement d'en parler et nous étions très curieux. C'est ainsi que nous découvrîmes les terres que nous baptisâmes Cherk, en bordure de l'océan. Les terres sont prospères et conviennent parfaitement à nos paysans et les bêtes sauvages sont assez puissantes pour amuser nos guerriers, comme moi.

-Et que fais-tu ici? C'est quand même assez loin de chez toi!

-En effet, certains des nôtres décident de quitter nos contrées afin de découvrir le monde par nous même et de tuer un peu d'orque au passage!

-Ton état d'esprit me plait décidemment!! Fais voyage avec moi, je pars en ce moment en direction de leurs terres."

Il accepta de m'accompagner et nous avons parlé longtemps, je lui ai parlé de moi, de ma quête et de mes motivations. Lui m'a, entre autres, dis qu'il poursuivait ces deux "magiciens" comme il les appelle depuis un moment et attendait le moment propice. Je lui fis remarquer qu'il ne devait pas être facile de se cacher avec sa taille imposante, ce qui le fit éclater d'un rire sonore et m'expliqua que son peuple s'entraine longtemps à cet art, pour combler ce gène.
Nous arrivâmes à la frontière orque au bout de la quatrième journée de marche. Nous avons établi un plan pour rentrer sans avoir la moitié de l'armée à nos trousses, nous devions donc passer par les montagnes ainsi que par les anciennes mines naines passant sous les terres arides des Orques.

A suivre...


Dernière édition par Eïthrandil le Sam 31 Mai - 12:33, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Eïthrandil l'elfe noir   Eïthrandil l'elfe noir Icon_minitimeSam 31 Mai - 10:40

Aarak était plutôt bon vivant et riait de tout, il me parla beaucoup de sa vie dans le nord, de sa famille et de ses amis. Lorsque je lui racontais la mienne, il écoutait attentivement et semblait intéressé par notre mode de vie. Il trouvait, entre autres, étrange que nous ayons gardé la vieille coutume qui faisait faire à l'elfe noir sa découverte du monde pendant 50 ans. Apparemment, eux ne l'avaient pas gardé. Je me demandais ce qu'ils pouvaient bien faire de leur vie s'ils ne partaient pas à l'aventure!

Après la dernière nuit passée dans les terres elfiques, nous nous sommes aventurés dans les montagnes orques. Le plus dur était de trouver l'entrée des mines naines, il parait que les nains sont maîtres dans l'art de la sculpture et de l'architecture et qu'ils n'ont pas de mal à cacher leurs bâtiments. D'après ce que je sais, certains nains vivent encore dans les montagnes et s'y cachent depuis des centaines d'années même si leurs mines sont un peu abandonnées car ils n'ont plus beaucoup de contacts et donc d'échanges commerciaux avec les autres peuples. C'est pourquoi nous avons décidé de passer par là, pour ne pas rencontrer trop de monde, de plus les orques et gobelins aiment errer dans les mines ce qui nous offrira un peu de distraction.

Après plusieurs jours de recherche, nous trouvâmes l'entrée et nous pûmes pénétrer dans la cité naine, accueillis par un souffle chaud, changeant beaucoup de la température sur la montagne. Mais nous avons été extrêmement surpris par le silence, il n'y avait aucun bruit et la cité semblait morte, se pouvait-il que tout le monde dorme? En pleine journée?

Nous descendîmes les marches qui allaient de la porte jusqu'à l'entrée de la cité et nous vîmmes l'immense porte sensée garder la cité abaissée. Nous sommes donc rentrés pour voir ce qu'il s'était passé et un spectacle horrible s'offrit à nous : des centaines de corps nains et quelques corps orques et gobelins jonchaient le sol. Une grande bataille semblait avoir eu lieu ici. Aarak me regarda d'un air grave et me fit signe de continuer pour m'arracher à cette vue. Lorsque nous vîmes le palais, je suis rentré à l'intérieur et suis allé jusqu'à la salle du trône.

Le roi des nains était là, au pied de son trône, et aussi dessus d'ailleurs...En fait son corps était étalé en face et sa tête était restée dessus coupée nettement au milieu du cou, prouvant la cruauté et les pulsions sanguinaires des Orques.
Cette salle était étrangement disposée, pas les meubles mais plutôt les corps qui y étaient : les nains ayants péris pour défendre leur roi étaient allongés dans le fond de la salle, derrière leur roi et les corps orques et gobelins étaient entassés dans un coin, et brûlaient encore. Quelqu'un était passé par ici il y a peu et je doutais fort que ce soit un orque. Nous allons peut-être enfin savoir ce qui s'est passé ici, en retrouvant le nain qui a fait ça, s'il n'était pas mort.

Nous avons fouillé tout le palais sans le trouver et nous sommes ressortis dans la ville pour continuer notre recherche. Nous vîmes enfin une sorte d'église à côté de la place principale et nous sommes rentrés. Le nain se tenait agenouillé devant une immense statue, représentant un nain colossal armé d'une masse non moins énorme.

Le nain se retourna soudainement et nous vis.


A suivre...
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MessageSujet: Re: Eïthrandil l'elfe noir   Eïthrandil l'elfe noir Icon_minitimeSam 31 Mai - 13:23

Il pleurait, les larmes perlant sur sa barbe, il avait une masse, semblable à celle de la statue, en moins grosse bien sur mais quand même capable d’écraser une personne comme moi en un seul coup. Cependant, il ne la brandit pas, contrairement à Aarak et moi qui avions saisis nos épées et les pointions vers lui. Il nous dit :
« -Etes-vous venus m’achever ? Etes-vous là pour me prendre comme mon peuple ?

-Maitre nain, nous ne vous voulons aucun mal ! Que s’est-il passé ici ? Répondis-je.

-Les Orques ! Ils sont arrivés d’on ne sait où et ils ont tout pillé et tué tout le monde à l’aide des gobelins. L’armée de Zâk-N’Odark est prête !

-Zâk-N’Odark ? Qui est-ce ?

-Quoi ? D’où venez-vous pour ignorer son nom ? Et d’abord qui êtes-vous ? Je ne sais pas ce qui me retient de vous tuez tous les deux !!

-Nous ne te voulons pas de mal et j’espère que toi non plus, nous souhaitions juste passer par vos mines afin de traverser les territoires Orques. Nous sommes des elfes noirs…

-Ah !! Des elfes ! Nous ne les aimons pas particulièrement vous savez, pourquoi vous en vanter ?

-Des elfes noirs, n’avez-vous jamais entendu parler de nous, cela fait 900 ans que nous nous sommes séparés des elfes d’Ormégion ! Et nous n’avons jamais fait de mal à aucun nain à ce que je sache.

-Soit, vous vouliez savoir qui est Zâk-N’Odark ? Je n’arrive toujours pas à croire que vous n’en avez jamais entendu parler !

-Eh bien maître nain, venez en au fait ! Coupa Aarak.

-Il s’agit du roi des Orques, son nom signifie « le grand roi » car il est considéré comme celui qui a élevé les Orques au niveau où ils sont, son but, évidemment, est de contrôler notre terre. Pas très original, je vous l’accorde. D’après lui, son peuple à été persécuté pendant trop longtemps, il est vrai que nous autres nain, aimions bien faire de la chasse à l’Orque, pas vous ?

-Oh que si ! C’est en partie pour ça que nous sommes ici ! Nous comptions en tuer quelques un et récupérer une partie de leur trésor que l’on dit immense !

-Cela est vrai, et il l’est d’autant plus maintenant qu’ils ont pillé notre ville. A ce que j’ai vu, je suis le dernier survivant de ce massacre, j’étais parti aux mines car j’avais été chargé de cette mission pour ce jour : tous les jours, un guerrier nain est désigné pour parcourir les mines à la recherche d’intrus Orques ou de gobelins.

-Alors vous êtes le dernier des nains ?

-Bien sur que non ! Croyez vous vraiment que nous tenions tous dans cette ridicule montagne ? Notre peuple est dispersé un peu partout sur la terre d’Esterella et notre capitale se trouve derrière le Zâk-Rohl. Mais il y a également d’autres peuples, en partie au nord, sur les terres riveraines…

-Le Cherk ? Coupa Aarak.

-C’est ainsi que certains l’appellent, avez-vous déjà vu les miens là-bas ?

-Non, jamais, désolé.

-Ce n’est pas grave. Ce qui m’embête maintenant c’est qu’il va être difficile de traverser les terres Orques pour moi.

-Eh bien accompagnez nous ! Nous suivons la même route pour le moment, nous pourrons vous accompagner jusqu'à votre cité. Comment l’appelez-vous ?

-Son nom est imprononçable pour vous mais les elfes l’appellent Isthrim Certia : La cité d’argent.

-Eh bien en route, le trajet sera long et surement pas sans encombres alors autant s’y mettre tout de suite ! »

Nous partîmes de la cité naine dès que le nain, qui dit s’appeler Gorïn, eu rassemblé ses affaires, comportant en fait une multitude d’armes dont le fonctionnement m’échappait pour certaines, il avait toujours sa masse sur lui mais aussi une dague, une épée relativement grosse dans son sac ainsi que quelques couteaux. Il prit pour nous des capes de voyages, déposées par les elfes en signe de paix il y a fort longtemps, le traité ayant été peu à peu oublié. Ces capes étaient vertes lorsque nous les avons prises dans un coffret, mais dès que nous sommes passés près des parois de la montagne, celles-ci ont pris une teinte marron pâle, très semblable à la couleur de la roche.
C’est ainsi que commence notre voyage dans les mines naines sous le territoire Orque !

A suivre…
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MessageSujet: Re: Eïthrandil l'elfe noir   Eïthrandil l'elfe noir Icon_minitimeSam 31 Mai - 15:55

Il y faisait assez sombre mais Gorïn avait pensé à prendre des torches et comme il connaissait bien les chemins, qui m’apparaissaient comme un labyrinthe, la route serait moins longue. Notre première rencontre fut deux jours seulement après notre départ, Un groupe de Gobelins ayant dévorés quelques nains avaient établis un campement dans un ancien village minier. Ils étaient seulement cinq et nous avions l’effet de surprise, trois dormaient et les deux autres montaient la garde aux deux entrées du village. Nous n’eûmes aucun mal à tuer le premier, je lui ai tiré une flèche dans la poitrine et il n’a même pas hurlé, ce qui nous a permis d’approcher le deuxième plus facilement, nous arrivions dans son dos, j’encochais une flèche quand Gorïn baissa ma main. Il prit dans son sac une des armes que je n’avais pu identifier. C’était un rectangle noir, avec cinq trous sur la face avant et une sorte de mécanisme sur la face arrière qui semblait marcher avec un système de balancier. Cet objet avait à peu près la taille de mon poing. Le nain inséra cinq pointes dans les cinq trous et déclencha le premier mécanisme, faisant sortir la première pointe qui fusa et transperça net l’Orque. Malheureusement, la pointe sembla n’avoir touché aucune partie vitale et ceci le fit hurler comme un chien. Gorïn déclencha le deuxième et le troisième mécanisme qui le transpercèrent en pleine poitrine et la deuxième ne ressortie même pas. Le cri de Gobelin s’arrêta net et il s’écroula à terre. Mais ses cris avaient réveillés les trois autres qui se ruèrent sur nous armés de longues et fines lames relativement bien taillées. Ceux-ci semblaient savoir se battre, enfin un défi pour moi, à trois contre trois ça allait être quand même facile ! Ma flèche étant déjà presque encochée, je la tirai en direction du premier Gobelin et lui transperça la gorge. Voyant leur compagnon s’écrouler, les deux autres eurent un mouvement de recul pendant une fraction de seconde. Juste ce qu’il me fallait ! Je tirai ma lame de mon fourreau en rangeant mon arc, Gorïn et Aarak avaient aux aussi tirés leurs épées et nous chargeâmes !

Le combat fut rapide, le premier se rua sur moi et je n’eu pas de mal à parer sa première attaque mais je n’avais pas vu sa dague dans sa main gauche et celle-ci me transperça l’épaule. Je lui abatis mon épée sur son casque qui se fendit en deux mais je ne l’avais pas encore tué. Je saisie une des flèches de mon carquois et la lui planta entre les deux yeux. Il était enfin mort.

Aarak s’était chargé du dernier et sa première attaque fut si puissante qu’il déstabilisa le Gobelin ce qui lui permettait de le trancher en deux d’un coup non moins puissant.

Une fois le combat terminé, nous explorâmes les lieux, sans rien trouver d’intéressant et nous fouillâmes les Gobelins.
Nous prîmes une de leurs épées pour Aarak, la sienne étant beaucoup plus lourde n’avait pas la même utilité, la sienne frappe et celle du gobelin transperce. Il trouva donc plus prudent d’avoir une de chaque. Gorïn hésita à en prendre une mais regardant l’importance de son équipement décida qu’il ne pouvait se permettre une arme de plus et annonça qu’il était déjà bien assez armé.

A suivre…





ps : j'aimerai bien que vous me disiez ce que vous en pensez, si vous avez le courage de lire lol!
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MessageSujet: Re: Eïthrandil l'elfe noir   Eïthrandil l'elfe noir Icon_minitimeSam 31 Mai - 19:42

Nous rencontrâmes encore plusieurs villages miniers abandonnés sur notre route, dont certains étaient occupés par des gobelins, cela n’avait pas grand intérêt et ne nous apportait pas beaucoup de prestige. Nous attendions avec impatience le premier combat contre des Orques que nous aurions à mener.
Sur la route, Gorïn nous parla un peu de lui, il était marié et avait eu un enfant, qui a à présent 3 ans. Par chance, sa famille habitait la capitale et ils n’avaient donc pas péri dans la cité mais le nain a quand même perdu ses parents lors de l’attaque. Il nous parla aussi de sa vie et de ses motivations. Il a voulu rentrer dans l’armée naine depuis qu’un de ses amis à péri lors d’une embuscade Orque non loin de la cité d’argent. Son principal but est de rentrer dans la garde impériale : les nains sont dirigés par un empereur, qui ne peut cependant pas faire appliquer toutes ses décisions à tout le peuple nain. C’est pourquoi il a des représentants, des rois comme nous les appelons mais les nains emploient un autre terme, non traduisible. Ces rois règnent sur une contrée, délimitée par l’empereur.
Le plus grand honneur qui puisse être fait à un nain est de servir son empereur, au péril de sa vie. Et de montrer son courage sur les champs de bataille ou lors de missions spéciales donnée par l’empereur lui-même. Les guerriers souhaitant faire partie de le garde impériale, reçoivent un ordre de mission, dans différents endroit de la terre afin de faire, comme pour nous, leurs preuves. J’ai appris que les nains avait une longévité assez courte par rapport à nous, mais tout de même plus longue que celle des Orques et même des humains, ils vivent en moyenne entre cent et cent-cinquante ans.

Plus le temps passait et plus les bruits au dessus de nos têtes grandissaient et retentissaient dans les dédales. Nous nous rapprochions de la capitale Orque et de Zâk-N’Odark, leur roi. Un moment difficile nous attendait : selon Gorïn, il y avait un poste de contrôle important dans les cavernes, à l’entrée de la capitale. Il avait réussit à passer discrètement la dernière fois mais il était seul, ça sera plus compliqué à trois. Surtout avec Aarak dont la taille n’arrangeait rien. Il était assez grognon ces derniers temps, il faut dire qu’il a du marcher pendant deux jours plié en deux à cause du plafond assez bas, prévu pour les nains. Même moi j’avais à me baisser, je ne mesure pourtant qu’un mètre quatre-vingt-quinze… Bref, il parlait peu jusqu’à ce que nous quittions les mines pour entrer dans un dédale de cavernes qui s’étendait de la capitale Orque jusqu’à une centaine de kilomètres de la capitale naine. Il reprit sa bonne humeur et redevint propice aux blagues et aux grands rires, comme à son habitude.

Le point de contrôle était maintenant visible, en fait on ne voyait qu’un mur immense allant du sol jusqu’au sommet de la caverne, orné d’une immense porte, qui était de fabrication naine m’a dit Gorïn. Je pensais au début qu’il ne serait pas si difficile de passer mais comme s’il avait lu dans mes pensées, il me dit qu’une cité comparable à la cité naine détruite il y a quelques jours se cachait derrière ce mur. Je frissonnais : l’idée d’être entouré de milliers d’Orques ne me plaisait guère, je n’avais pourtant pas le choix. Nous nous préparions à passer par une entré secrète taillée dans la roche à quelques centaines de mètre de la porte par les nains au cas où une situation comme celle-ci se présentait. Et puis, d’après Gorïn, les nains aiment bien les passages secrets…bizarre non ?
Bref, il encochait ses pointes dans son arme, plaçait ses couteaux et autres armes un peu partout sur son uniforme pendant que Aarak rangeais ses deux épée et que je plaçais mon arc dans mon dos et passait mon épée au fourreau.
Le passage était très étroit et bas de plafond, au grand désarroi d’Aarak qui poussa un soupir de résignation en s’engouffrant dans le tunnel. Il n’était pas très long et conduisait dans un bâtiment abandonné de la cité, où nous passâmes la nuit. J’eu du mal à trouver le sommeil, mais est-ce étrange ? Non, je pensais qu’il était normal d’être anxieux dans un endroit aussi ignoble. Mais j’étais tout de même satisfait : j’allais enfin tuer de l’Orque !

A suivre…
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MessageSujet: Re: Eïthrandil l'elfe noir   Eïthrandil l'elfe noir Icon_minitimeDim 1 Juin - 0:18

Il faisait toujours nuit quand nous sommes sortis. On ne pouvait pas le voir grâce à la lumière car le jour n’arrivait jamais ici mais tout le monde semblait dormir. Gorïn nous expliqua un moyen de traverser la ville sans faire trop de mauvaises rencontres, qui consistait en partie à passer sur les toits.
Nous sautions de maisons en maisons, sur les murs et les tours, cette cité était vraiment grande !
Soudain, Aarak disparut, c’est lui qui était devant et nous le suivions de prêt. C’est ainsi que Gorïn et moi sautâmes dans le trou qu’il avait creusé dans le toit de paille d’une maison. L’intérieur était assez sale mais les meubles rappelaient une de nos demeures. Il y avait les mêmes sortes de mobiliers, d’ustensiles, de nourriture… J’aurai vraiment pu me croire chez moi. Le visage de mes compagnons montraient qu’ils éprouvaient les mêmes sensations que moi et seul le hurlement d’un jeune Orque nous tira de nos rêveries. J’étais encore troublé par l’intérieur de la maison et n’eu pas le courage de tuer cet enfant que nous venions de réveiller. Au lieu de cela je l’assommai à l’aide d’une planche en bois trouvée par terre. Son père arriva ensuite, armée d’une épée courte de seconde main. J’avais cependant gardé mes reflexes et d’un coup de dague lui fit une profonde entaille dans le bas-ventre. Je m’attendais à trouver la mère mais elle ne vînt pas. Peut-être n’était-elle pas là, peut-être n’osait-elle pas venir. Je n’eu pas le courage d’aller vérifier dans la chambre, de peur d’avoir à la tuer, au risque qu’elle sonne l’alarme.
Apparemment Gorïn n’avait pas les mêmes sentiments que moi et alla fouiller la pièce, mais elle était vide. Nous partîmes discrètement de la maison en essayant de camoufler le toit puis Gorïn nous emmena dans une seconde maison abandonnée au cœur de la cité.

Gorïn et Aarak me tombèrent dessus dès que nous fûmes rentrés :

-« Ecoute, on sait que ce que tu as vu peut être troublant mais il ne faut pas penser comme ça. Fit Gorïn.

- Ce ne sont pas des hommes, ce ne sont pas non plus des elfes, ni même des Orques, ce sont des soldats, des ennemis et tu dois les tuer ! Ajouta Aarak.

- Rien ne me dit que c’était un soldat, ça aurait pu être n’importe qui, que dirais tu si un Orque déboulait dans la maison d’un agriculteur, qui n’a rien demandé et le tuait ?

- Mais c’est ce qu’ils font ! Cria Gorïn. N’as-tu pas vu notre cité ? Penses-tu vraiment qu’elle n’était habitée que par des soldats ? Non ! Il y avait beaucoup d’artisans, d’agriculteurs, d’éleveurs, de toutes sortes de professions complètement étrangères à l’armée !

- Et que pense tu que cette personne faisait ? Reprit Aarak. Quand bien même il ne fût pas guerrier, il pourrait faire des armes, des armures pour les soldats, être commerçant et vendait des ressources à l’armée, peut-être encore travaillait-il directement pour le roi et son meurtre aurait pu arranger beaucoup de choses dans cette guerre ! Tu ne dois plus penser à ça. Ne vois plus un Orque comme une créature intelligente qui éprouve des sentiments mais comme un ennemi à abattre. C’est tout !

- Je tacherai d’oublier, répondis-je.

-Tu as intérêt, on ne peut pas se permettre de montrer de telles faiblesses. De plus de nombreux combats sembles nous attendre et ce qu’il s’est passé tout à l’heure risque de faire du bruit, ne tardons pas à repartir.

- Allons y tout de suite avant qu’ils ne se réveillent, termina Gorïn. »


Ainsi nous quittâmes la maison une demi-heure après notre arrivée. Quelques bruits commençaient à nous arriver, signe que la vie reprenait dans la cité.
Nous marchâmes encore une demi-heure puis le nain nous conduisit dans une autre de ces maisons abandonnées, un peu plus à l’ouest de la cité, plus très loin du mur nord conduisant à la sortie vers les cavernes.


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MessageSujet: Re: Eïthrandil l'elfe noir   Eïthrandil l'elfe noir Icon_minitimeDim 1 Juin - 1:14

Nous passâmes toute la journée dans cette maison et je pus enfin dormir plus de quelques heures. J’eu ensuite le loisir de découvrir un peu ces maisons abandonnées dans lesquelles nous emmène notre ami nain. Elles sont généralement faites de trois pièces au rez-de-chaussée, une salle principale (un salon) une cuisine et une chambre. A l’étage on trouvait plusieurs pièces sans utilité apparentes mais toujours un couloir menant à un escalier qui monte jusqu’au toit. Jusque là rien d’étonnant, la seule chose un peu spéciale est qu’il n’y a ni porte d’entrée, ni fenêtres. Ces maisons sont complètement coupées de la rue et sont impénétrables pour ceux qui ne savent pas par où rentrer, le toit étant difficile d’accès. Certaines maisons ont des trappes au sous-sol qui mènent à des galeries sous la ville. Lorsque je demandai à Gorïn pourquoi nous ne les empruntions pas il me répondit que la plupart des tunnels s’étaient effondrés sur eux-mêmes à cause des constructions à la surface et ceux qui étaient encore intactes ne menaient en général pas très loin. Ces bâtiments avaient été construits par les espions nains lors du début de la construction de la ville par les Orques derrière le mur nain.

Nous ressortîmes environ 13 heures après être rentrés et nous filâmes en direction de la porte nord. Après une rapide inspection, nous vires que la porte était gardée par six Orques en bas, plus une douzaine d’autres en haut de la muraille. Gorïn commença à charger son arme, qu’ils appelaient Dreshneks dans la langue âpre des nains et il en passa un à Aarak pour qu’il puisse tirer de loin lui aussi. J’encochai une flèche sur mon arc et me positionna sur le toit d’un bâtiment de deux étages à cinquante mètres du mur. Aarak se positionna à ma gauche et à la sienne se trouvait Gorïn qui finissait de lui expliquer comment se servir de l’arme. Je me demandais comment un si petit objet pourrait avoir une aussi grande portée mais le nain m’ayant déjà étonné à plusieurs reprises je lui fis confiance.
Au signal du nain, je décochai ma flèche et en remettait une de suite tout en voyant un des gardes tomber du haut de la muraille ma flèche plantée entre les omoplates, je vis en même temps s’écrouler un par un les autres gardes du mur grâce aux armes de Gorïn, il faudra absolument que je m’en procure un ! Je décochais ma deuxième et ma troisième flèche vers la muraille, regardant les deux derniers soldats essayer de s’enfuir en vain, pendant que mes deux compagnons rangeaient les dreshneks et sortaient leurs armes habituelles.

Nous courûmes vers la porte à une vitesse folle, et engageons le combat avec les six Orques restés en bas. Gorïn frappa le premier et je vis le crâne du premier Orque réduit à l’état de poussière, se qui fit s’arrêter net les autres. Ensuite je lançai ma dague sur un autre Orque et transperça le ventre d’un autre avec mon épée pendant que Aarak donnais des coups furieux de son arme sur les Orques qui tombaient devant lui. Grosse erreur, je n’avais pas vu que l’Orque sur lequel j’avais lancé ma dague n’était pas mort et je senti un métal froid rentrer dans mon dos, puis se retirer vivement.

A suivre…
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MessageSujet: Re: Eïthrandil l'elfe noir   Eïthrandil l'elfe noir Icon_minitimeDim 1 Juin - 12:29

J’entrouvrais les yeux. J’étais allongé, au niveau de sol, il faisait toujours aussi sombre mais je pu distinguer une lumière vacillante quelques mètres plus loin. J’essayais de me relever mais une douleur me transperça le dos.

-« Oh, du calme, n’essaye pas de bouger, fit une voix.

Je cru reconnaitre Aarak mais je n’étais pas sur, j’entendais mal, je voyais flou et je ne me sentais vraiment pas bien. Je fermai les yeux quelques secondes…

Lorsque je me réveillai à nouveau, Gorïn était au dessus de moi. Il me dit que je venais de dormir pendant plusieurs heures et que je devrai continuer.

- Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Demandais-je d’une voix rauque.

- Tu as prit un sale coup dans le dos mon ami, ça ne sera pas facile à soigner, répondit Aarak plus loin.

- Oui, c’était la première fois que tu combattais des Orques n’est-ce pas ? Ajouta Gorïn.

- Mmm, oui, et alors ?

- Eh bien ça change tout ! Les Orques sont très coriaces, il est difficile de les tuer, il faut viser exactement au bon endroit, ce n’est pas parce que tu lanceras une simple dague dessus qu’il mourra, d’ailleurs, celui qui t’a fait ça l’avais encore plantée dans le ventre !

- Comment m’en suis-je sortis ?

- Eh bien il n’a pas pu aller jusqu’au bout de son attaque à vrai dire ! Dès que nous t’avons entendu hurler nous nous sommes retournés et nous sommes empressés de le bouger, raconta Aarak. Ensuite, nous avons ouvert la porte et tuer les trois Orques qui se trouvaient de l’autre côté et nous avons rejoint les galeries en te portant tant bien que mal, ensuite Gorïn a eu l’idée de te faire une civière. Je suis donc remonté à la surface pour prendre du bois et tu t’es réveillé peu de temps après. En attendant, nous nous sommes un peu rapprochés de la capitale. Nous devrions arriver dans la semaine.

- Pourrais-je remarcher avant notre arrivée ?

- A vrai dire je n’en sais rien, cela dépend entièrement de toi, de ton corps, je ne connais pas vraiment la résistance des elfes noirs mais si vous l’êtes autant qu’un nain tu pourras remarcher d’ici quatre ou cinq jours. Sinon peut-être pas avant une voire deux semaines, expliqua Gorïn.

- Je ne tiens pas à arriver là bas sur une civière ! Ca serait tellement déshonorant !

- Eh bien nous pourront patienter un peu et essayer de commencer ta rééducation.

- Ma rééducation ?

- Eh bien oui, tu ne pensais tout de même pas qu’après avoir pris cinq centimètres d’épée dans le dos tu pourrais sauter et courir partout seulement quelques jours après ! Regardes-toi, tu ne peux même pas te lever ! Qu’espères-tu ?

- Soit, il faudra que je sois bien patient alors.

- Bien, enfin résigné, fit Aarak, ça sera difficile mais je pense que tu pourras remarcher un peu plus dignement avant d’arriver à Isthrim Certia. Voici ta dague, nous avons tout de même pensé à la récupérer avant de partir. Elle est vraiment de très bonne fabrication !

- Merci…


Nous, enfin ils reprirent leur route, tout en me portant. Je me sentais tellement inutile, c’était vraiment désagréable ! Mais je vis enfin que j’avais de bons amis, près à me soigner : Gorïn a apprit quelques notions de médecine lors de sa formation et Aarak est habitué à toutes sortes de blessures, ils ont tous les deux fait en sorte que je souffre le moins possible et Gorïn m’a promis une meilleure guérison quand nous arriverions à la cité d’argent.
Nous marchâmes ainsi pendant trois jours, et pendant nos pauses, ils essayaient de me relever, de m’aider à marcher, j’avais l’impression d’être traité comme un enfant mais je sentais que mon rétablissement avançait et je me sentais de mieux en mieux, j’arrivais alors à marcher, quoique d’une façon peu conventionnelle mais tout de même je pouvais me déplacer. Gorïn et Aarak m’affirmèrent que je pourrais me lever de ma civière et faire le chemin en marchant, comme eux, dès la journée de demain terminée.

Nous rentrâmes à nouveau dans les galeries creusées par les nains et quittions les galeries naturelles, celles des nains avaient beau être plus belles, on ne pouvait pas dire qu’elles étaient plus confortables : Si Gorïn n’avait aucun mal à marcher, ce n’était pas le cas d’Aarak qui faisait tout son possible pour ne pas redevenir acariâtre. Nous arrivions à un petit village nain, dans une sorte de grotte d’à peu près vingt mètres de haut, cinquante de large et je dirai soixante de long. Malheureusement le village était gardé par des Orques et nous avons du attendre la nuit pour le traverser.

Dès que le calme fut dans le camp Orque, nous commençâmes à traverser. Je ne me sentais pas encore assez bien pour marcher sans faire de bruit et je du encore me faire porter sur la civière. Il n’y avait que deux gardes à l’entrée, que Gorïn tua avec son dreshnek et ils s’écroulèrent dans un bruit sourd, qui ne réveilla pas les autres. Nous commençâmes à traverser le village, sans rencontrer d’autres signes de vie. Nous arrivions à la sortie sans avoir rencontrer aucune difficulté lorsque je remarquai que l’entrée n’était même pas gardée. Je me retournais vivement sur ma civière en attrapant ma dague et je la lançai de toutes mes forces sur l’Orque qui venait d’apparaitre au coin d’une maison, son arc dirigé vers Gorïn. Ma dague le transperça nettement et alla se planter sur le mur, derrière l’Orque qui s’écroula en faisant tomber son arc, le cœur percé. Gorïn me regarda avec des grands yeux puis ils posèrent la civière pour aller récupérer l’arme, profondément enfoncée dans la paroi. Nous repartîmes ensuite sans un mot et quittâmes le village. Nous marchâmes alors pendant de nombreuses heures, après avoir jeté la civière dans un ravin, n’en ayant plus besoin. Je me sentais extraordinairement bien et lorsque nous fîmes une pause je montrais un sourire radieux.

A suivre…
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MessageSujet: Re: Eïthrandil l'elfe noir   Eïthrandil l'elfe noir Icon_minitimeDim 1 Juin - 16:51

Gorïn me regardait encore étrangement suite à ce qui s’était passé au campement Orque. Je lui avais sauvé la vie et cela semblait le troubler, il ne m’a pas parlé depuis que nous sommes partis et c’est pourquoi je fus surpris quand il vînt me voir ce soir là :

« - Je te dois beaucoup l’ami, fit-il.

- Ce n’est rien, oublie, toi aussi m’a sauvé et ça devait être beaucoup plus dur que ce que j’ai fait tout à l’heure. Si tu veux, on peut dire que nous sommes quittes, en fait je pense que je te dois plus que tu ne me dois !

- Ca ne se compte pas comme ça, en tout cas tu peux être certain que tu seras bien accueilli à notre capitale.

- Merci. Dans combien de temps devons nous arriver ?

- Si tu te sens capable d’accélérer le rythme ce soir mais si tu veux arriver là bas sans être complètement exténué, il faudra ralentir l’allure et nous arriverons demain matin.

- Hum, oui, je ne tiens pas à arriver en rampant, dis-je en riant.

- Sage décision, conclut-il.

Il avait retrouvé le sourire et était parti parler avec Aarak, ils avaient l’air de bien s’entendre, ce qui me plaisait. Je me demandais ce qui pourrait bien se passer après notre passage à la capitale, allais-je reprendre seul le chemin ? Il était peu probable que Gorïn vienne avec moi puisqu’il allait retrouver sa famille et n’ai aucune idée de ce qu’Aarak voulait faire…

Nous marchâmes à une allure modérée, ce qui ne faisait pas sentir mon mal de dos et avions parcouru une bonne distance nous séparant de la capitale. Le chemin commençait à remonter lorsque nous décidâmes de nous arrêter pour la dernière fois dans ces galeries.
J’en profitai pour questionner Aarak à propos de son avenir.

- Je ne sais pas vraiment, répondit-il, j’irai peut-être dans les territoires Orques mais si Gorïn dit vrai, je risque d’être un peu surpassé en nombre. Sinon je pourrai peut-être poursuivre ma route vers les territoires des hommes à l’est. Et toi ?

- Je n’en sais pas plus que toi. Il est vrai que l’envie me tentais d’aller chasser au Zâk-Rohl mais comme tu dis, ça risque d’être dangereux, un peu trop pour moi en tous cas. Mais j’ai une nouvelle envie depuis que je t’ai rencontré c’est d’en savoir plus sur ces « magiciens », c’est bien comme ça que tu les appelles ?

- Oui, certains disent aussi des « sorciers », je ne sais rien sur eux, sinon que plus tu les évites, mieux tu te porte ! »

Je restais quand même curieux d’en savoir plus et me promit de chercher des renseignements si je m’aventurais chez les humains.

A suivre…
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MessageSujet: Re: Eïthrandil l'elfe noir   Eïthrandil l'elfe noir Icon_minitimeDim 1 Juin - 19:43

Notre arrivée à la ville naine approchait et on commençait à sortir de terre. La lumière du jour m’éblouissait pendant quelques minutes et nous dûmes attendre que nos yeux se soient habitués avant de repartir. Les falaises nous entouraient, nous étions dans une sorte de canyon et nous empruntâmes un chemin creusé dans la roche qui remontait en haut de la falaise. Nous marchions depuis deux heures quand la cité naine fut en vue. Elle était en contrebas de la falaise, dans une partie plus large. Elle était immense, faisait au moins deux kilomètres d’envergure et une muraille encore plus grande que celle rencontrée dans les cavernes l’entourait, montant jusqu’au dessus de niveau de la falaise. Nous arrivions devant la porte principale et une cinquantaine de gardes nains étaient devant la porte et sur la muraille, équipés pour certains de dreshneks et ceux devant la porte avaient de longues lances et pour chacun une épée au fourreau. Certains avaient aussi certaines armes comme Gorïn que je ne connaissais pas. Gorïn se présenta à la porte en langage nain et nous montra d’un geste de la main pendant la discussion. Le garde semblait ravi de le voir mais nous regardais d’un œil méfiant. Il n’avait pas l’air enchanté par notre présence. Il nous laissa cependant passer dès que Gorïn eu finit de parler. Il nous conduisit après jusqu’à une des extrémités de la ville, colée contre la falaise. Il y avait ici le plus beau bâtiment que je n’avais jamais vu, ses ornements étaient magnifiques et de nombreuses statues entouraient l’édifice et ornaient ses murs. Elles représentaient en général des nains, lourdement armés, Gorïn m’explique que c’était leurs dieux ainsi que leurs empereurs et leurs plus grands rois et guerriers. Il semblait rêver d’avoir un jour sa statue sur les murs du bâtiment.
Nous passâmes par une porte immense. Gorïn était tout tremblant et très excité : il me dit qu’on nous amenait dans une chambre, dans l’attente d’une éventuelle convocation avec l’empereur. Nous arrivâmes dans la chambre, qui était richement meublée. Gorïn n’arrêtait pas de parler, il se demandait si sa mission allait être considérée comme remplie, malgré la destruction de la ville, s’il allait enfin devenir garde impérial…
Nous n’attendîmes qu’un quart d’heure avant qu’un messager vienne nous annoncer que l’empereur nous avait convoqués, tous les trois. Aarak était aussi étonné que moi, comment se faisait-il que nous étions conviés nous aussi ? J’espérais que ça n’était pas un mauvais signe.
Le chemin nous séparant de la salle du trône était assez court. Nous arrivâmes en face d’une porte argentée, comme les murs de la cité et lorsqu’elle s’ouvrit elle révéla une salle immense, qui abritait d’autres statues, encore plus belles, quoique plus petite et au fond de la salle siégeait l’empereur. Il n’était ni trop âgé, ni trop jeune et semblait empli de sagesse. Il nous accueilli dignement, en nous saluant en premier, dans notre langue. Je ne connaissais pas trop les civilités et je répondis de la façon qui me paraissait la plus polie et il fut satisfait de ma réponse, en montrant un grand sourire, avant de s’adresser à Gorïn, dans notre langue :

- « Alors te revoici déjà, je ne pensais pas te revoir si tôt ! Pourquoi n’est tu plus à Dressk ?

- Il s’est passé quelque chose de terrible là-bas seigneur, les Orques, s’étant alliés avec les Gobelins ont attaqué la ville. Je suis l’unique survivant : ils ont tué le roi Ordak !

- Les Orques ? S’agit-il de l’armée de Zâk-N’Odark ou d’une armée d’Orques indépendante, ce dont je doute.

- Il s’agit malheureusement de l’armée du terrible roi. Et son alliance avec les Gobelins ne me dit rien qui vaille.

- Et tu as raison, je dois absolument en informer le roi des humains et si possible la reine elfe. Je vais faire parvenir des messages aux autres contrées naines avec pour ordre d’envoyer un maximum de troupe ici, en contournant le Zâk-Rohl. Mais je n’ai pas assez de monde pour en envoyer chez les humains et les elfes. Voudra tu te charger de cette mission garde impérial ?

La face de Gorïn s’illumina en entendant son nouveau titre, je ne l’avais jamais vu aussi heureux.

- B-B-Bien sur mon seigneur, balbutia-t-il, mais, pourrais-je voir ma femmes et mon fils avant de repartir ?

- C’est d’accord, conclu l’empereur, je te laisse trois jours ici et tu partiras ensuite, nous ne pouvons nous permettre de perdre trop de temps, la guerre se prépare et les temps risquent d’être durs !
Il s’adressa ensuite à Aarak et moi :
- Pour vous, Gorïn m’a raconté ce que vous aviez fait pour lui et je tiens à vous remercier, au nom de tout le peuple nain. J’ai cependant une requête à vous demander, pourriez vous accompagner Gorïn lors de son voyage chez les hommes et les elfes, je pense que vous serez mieux accueilli que lui à Ormegion…

- Ca ce n’est pas sur, répondis-je, nous sommes des elfes noirs, et nous avons renié notre reine il y a bien longtemps, je ne pense pas qu’ils nous réservent un bon accueil mais ça ne coûte rien d’essayer, ils sont, en général, pacifiques.

- Pour moi, c’est d’accord, je n’ai pas vraiment de but pour l’instant et j’avais envie de rencontrer les humains, ajouta Aarak.

- Soit, je pars aussi mon seigneur, répondis-je

- Fort bien, scanda-t-il d’une voix caverneuse, je vous remercie infiniment ! Mais j’y pense, votre peuple, les elfes noirs, sait-il combattre ?

- Oh que oui, répondis Aarak avant que je ne puisse dire la même chose, nous pourrions passer rassembler notre peuple après être passés chez les elfes. Il n’y a pas de véritable capitale pour les elfes noir mais il y a, je crois, deux villes principales où nous pourrions passer pour donner le message !

- Merci beaucoup, conclu l’empereur, je vais vous donner des appartements près de l’entrée du palais, ce qui vous permettra de visiter la ville, peut-être Gorïn voudra-t-il vous accompagner. »

L’empereur nous congédia ensuite et un garde nous ramena à nos appartements et nous laissa seuls.
Je me déséquipai et m’allongeai enfin sur un des lits, qui, étrangement, étaient à notre taille.

A suivre…
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MessageSujet: Re: Eïthrandil l'elfe noir   Eïthrandil l'elfe noir Icon_minitimeLun 2 Juin - 22:08

Franchement bien!
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MessageSujet: Re: Eïthrandil l'elfe noir   Eïthrandil l'elfe noir Icon_minitimeLun 2 Juin - 22:23

Je continue d'ecrire la suite mais je ne sais pas si je vais la mettre sur le forum, si l'histoire est bie, je pourrai la réécrire, en changeant, rajoutant des descriptions, mettre une meilleure introduction et en faire une sorte de livre^^


Dernière édition par Eïthrandil le Dim 8 Juin - 11:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Eïthrandil l'elfe noir   Eïthrandil l'elfe noir Icon_minitimeDim 8 Juin - 1:38

ben j'atten la suite!
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MessageSujet: Re: Eïthrandil l'elfe noir   Eïthrandil l'elfe noir Icon_minitime

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